Julie et Maxime… Maxime et Julie… Un duo peu commun dans le paysage viticole ! Ces deux-là ne sont ni frère et sœur ni mari et femme, mais cousins. L’un comme l’autre avait entamé une carrière dans un tout autre secteur d’activité. Ils avaient certes en commun des souvenirs joyeux de vendanges familiales, mais rien ne les reliait véritablement à la vigne. Jusqu’au jour où ils reçoivent, à l’instar de tous les « enfants » de la famille, un courrier de Jacky et Odile, les parents de Julie : une invitation à reprendre le domaine. Julie est alors en mission au Cambodge : reprendre derrière ses parents ? Une idée folle. Maxime est quant à lui citadin, et a un métier dans lequel il ne s’épanouit pas pleinement. Ce courrier tombe à point nommé : il débarque à Marcilly et apprend aux côtés de sa tante et son oncle. En parallèle, après 5 ans en Asie, à diriger des projets agricoles humanitaires, Julie doit rentrer en France. Comme beaucoup d’expatriés, cette réinsertion est difficile après l’excitation et les challenges surmontés seule à l’autre bout du globe. C’est finalement la rencontre avec une vigneronne des coteaux du Lyonnais qui retourne la donne : oui, il n’est pas simple d’être femme dans le monde du vin, ni de reprendre après ses parents (surtout quand ceux-ci ont tant fait pour l’AOC et la mise en avant des terroirs volcaniques !), mais le premier combat, il est avant tout en soi.

Aujourd’hui, cela fait 6 ans que Julie est rentrée en France. À l’observer aux côtés de Maxime, il est difficile de ne pas se réjouir. Avec une immense douceur et les yeux qui brillent, l’un comme l’autre semble avoir trouvé sa place. L’amour pour ce métier de vigneron les unit, la même ouverture d’esprit doublée d’une grande humilité ont rendu possible une transmission insolite.